« Depuis que la connaissance est malade, écrivait en 1926 Aragon, c’est l’imagination et la sensibilité qui prennent soin de l’homme ». Mais ces deux facultés n’engendrent-elles pas elles aussi, à l’âge de l’art de masse, leurs propres pathologies ? Postulant la solidarité des formes de l’art et des formes de vie (nommons cela « esth/éthique »), on essaiera de voir comment l’art, à l’âge « démocratique », est (non sans quelques paradoxes) éventuellement susceptible, comme « poéthique », d’y apporter remède, en même temps qu’à quelques autres maux inhérents à nos sociétés. On tâchera alors d’éclairer le pseudo syllogisme qui donne son titre à cet exposé.
Jean-Claude PINSON